GRIFFON (1972-2000)

par **Carriere Jean** Mar 20 Avr 2021 - 7:49

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Griffon, Sous-marin biplace d'exploration (1972-2000)

Construit à la DCN de Toulon. Mis à flot en 1969. Mis en service en 1972.

Caractéristiques : 14t. 7,8m x 2,3m x 3,1m. 1 moteur électrique. 1 bras manipulateur. 2 à 4 hommes.

09/12/1968 : sur cale prend le nom de Griffon sous-marin habité d’exploration, de recherche, et d’intervention sur le fond. Le submersible sera embarqué sur le bâtiment de surface et d’expérimentation Triton.

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08/03/1978 : découvre l’épave du torpilleur n°59 coulé en 1903 devant Cavalaire.
2000 : désarmé dans l’arsenal de Toulon.

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C’est un navire dont une grande partie de l’histoire restera secrète. Autrefois propriété de la Marine Nationale, le Griffon, construit en 1968 et mis en service en 1974, est un petit sous-marin de 7,80 m de long et 13 tonnes conçu pour le déminage et l’exploration sous-marine. Si la Grande Muette n’a bien entendu pas révélé toutes les missions accomplies par cet engin, on sait toutefois qu’il fut utilisé pour rechercher les restes d’un avion Etendard IV et d’un hélicoptère Alouette III perdus en mer en 1973 et 1974. Il fut également employé pour des missions scientifiques, notamment pour surveiller l’état de la posidonie, une plante sous-marine vitale pour l’écosystème méditerranéen, en 1976 et 1977. Mis en œuvre par un autre bateau capable de le mettre à la mer, il embarquait un équipage de quatre personnes et était motorisé par cinq moteurs. Durant sa carrière, il a accompli plus de 1000 plongées avant d’être réformé en 2011.
Promis à la ferraille, il a finalement fait l’objet de travaux de désamiantage et a été inspecté par le bureau Veritas, dont le rapport sera remis à l’acheteur. Il constituerait aujourd’hui un objet de décoration unique en son genre, capable de donner une identité à un lieu. Le remettre à la mer ne serait envisageable que moyennant des travaux très importants, même s’il est vendu complet. La vente sur désignation était prévue le 5 octobre 2019 à l’Hôtel des ventes d’Avignon. Il était estimé entre 120 000 et 150 000 euros.

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Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
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