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Message par Jean-Paul Sam 6 Juil 2019 - 19:04

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Bonne lecture.

Les branches de l’État islamique au Nigeria et au Sahel ont, a priori, resserré leurs liens

par Laurent Lagneau · 4 juillet 2019

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C’est une tendance observée depuis maintenant plusieurs semaines : les attaques menées sous la bannière de l’État islamique au Grand Sahara [EIGS] sont désormais revendiquées par la Province d’Afrique de l’Ouest de l’État islamique [ISWAP], une faction qui, dirigée par Abou Musab al-Barnawi, a rompu avec le groupe jihadiste nigérian Boko Haram.

Ainsi en a-t-il été pour l’attaque « complexe » qui a visé le camp militaire d’I-n-Ates [orthographié ainsi sur les cartes, ndlr] dans le nord du Niger, près de la frontière avec le Mali. Selon Niamey, cet assaut, lancé le 1er juillet, a fait 18 tués dans les rangs des forces armées nigériennes [FAN].

D’après SITE Intelligence, une structure américaine qui surveille les activités de la mouvance jihadiste sur les réseaux numériques, l’attaque d’I-n-Ates a été revendiquée le 3 juillet via un communiqué signé par l’ISWAP et non par l’EIGS.

« Les soldats du califat ont attaqué la base militaire d’Inates il y a deux jours », est-il en effet affirmé dans ce texte, qui, par ailleurs, donne une version différente des combats par rapport à celle avancée par les autorités nigériennes.

Pour rappel, l’attaque a commencé par l’explosion de deux véhicules [VBIED] conduit par des candidats au suicide. Puis, ayant encerclé le camp, les jihadistes, arrivés à moto, ont ouvert le feu. Les combats ont pris fin après des frappes aériennes réalisées, a priori, par des Mirage 2000 de la force française Barkhane.

Or, l’ISWAP assure avoir que les jihadistes ont « fait fuir les soldats » nigériens avant de s’emparer des armes et des équipements de ces derniers et de « retourner sains et saufs dans leurs positions. »

Cela étant, le fait que l’ISWAP revendique des attaques commises par l’EIGS interroge, dans la mesure où la première organisation concentre son action sur les rives du Lac Tchad et que le seconde est surtout présente dans la bande sahélo-saharienne, en particulier dans la région du Liptako.

Dirigé par Adnane Abou Walid al-Sahraoui, l’EIGS a mis du temps pour être reconnu par Abu Bakr al-Baghdadi, le chef de l’État islamique [EI ou Daesh], ce qui n’a pas été le cas pour l’ISWAP. Et ce n’est qu’après l’embuscade de Tongo Tongo [nord du Niger], au cours de laquelle 4 commandos américains perdirent la vie [en octobre 2017, ndlr] que Daesh commença à intégrer les actions de l’EIGS dans sa propagande.

Cela étant, l’EIGS et l’ISWAP ont au moins un point commun : celui de s’attaquer au Niger. L’ex-faction de Boko Haram mène en effet régulièrement des attaques dans la région de Diffa, située dans le sud du pays. Et si les deux organisations parviennent à coordonner leurs actions, alors la situation sécuritaire nigérienne risque de venir intenable.

Dans un rapport remis en février au Conseil de sécurité, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, avait souligné la montée en puissance de l’ISWAP.

Ce « groupe, extrêmement agressif, a acquis une forte capacité opérationnelle et multiplié les attaques contre des bases militaires et des villes. Entre juillet et décembre 2018, il a tué plus de 700 soldats nigérians et s’est emparé de leur matériel. Le groupe n’a connu aucun revers important en 2018 et a amélioré sa situation financière. Il est parvenu à se doter de drones, à accroître la quantité et la qualité de son matériel de propagande, à recruter davantage parmi la population locale et même à attirer un petit nombre de combattants terroristes étrangers », lit-on dans le document.

Plus généralement, dans un précédent rapport, publié en 2018, le Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel avait dit redouter un « possible resserrement » des liens entre les groupes jihadistes » de la région. Les « États membres se sont déclarés préoccupés par les mouvements possibles » d’éléments de « Boko Haram [ISWAP, ndlr] vers d’autres États de la région à travers les frontières de l’ouest et du sud-est de la Libye », avait-il rapporté.



SCORPION : Le premier véhicule blindé blindé multi-rôles « Griffon » a été livré à l’armée de Terre

par Laurent Lagneau · 4 juillet 2019

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Ce 4 juillet aura été un jour particulier pour l’armée de Terre étant donné qu’elle a reçu son premier Véhicule blindé multi-rôles [VBMR] Griffon dans le cadre du très attendu programme SCORPION [Synergie du contact renforcée par la polyvalence et l’infovalorisation], qui permettra de faire un saut capacitaire majeure, notamment dans le domaine du combat collaboratif.

Ainsi, le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], le général Jean-Pierre Bosser, s’est vu remettre symboliquement, des mains d’Emmanuel Levacher, le président d’Arquus [ex-Renault Trucks Defense, ndlr], la plaque d’immatriculation du premier Griffon, lors d’une cérémonie organisée à Satoru, en présence de Florence Parly, la ministre des Armées.

Cette « remise marque le coup d’envoi des premières livraisons des véhicules EBMR Griffon du programme Scorpion », a fait valoir Arquus, via un communiqué.

Pour rappel, une premier contrat portant sur le développement et la production de 1.722 Griffon avait été notifé en décembre 2014 au Groupement momentané d’entreprises [GME] constitué par Nexter, Arquus et Thales.

Depuis, la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25 a revu à la hausse le nombre de VBMR devant être mis en service au sein de l’armée de Terre, avec 150 exemplaires supplémentaires devant être commandés. En outre, elle prévoit également d’accélérer le programme SCORPION, avec 936 VBMR devant être livrés d’ici 2025.

Selon les plans de l’armée de Terre, les premières livraisons de Griffon doivent permettre de projeter un premier Groupement tactique interarmes [GTIA] « Scorpion » à partir de 2021 et une brigade interarmes, dotés de VBMR, d’Engins blindé de reconnaissance et de combat [EBRC] « Jaguar » et chars Leclerc rénovés dès 2023.

Selon le calendrier établi par la LPM 2019-25, 92 Griffon devront avoir été livrés d’ici la fin de l’année 2019, afin de pouvoir commencer à équiper les 3e et 21e Régiment d’infanterie de Marine [RIMa], le 13e Bataillon de chasseurs alpins [BCA], le 1er Régiment d’infanterie [RI] et le 3e Régiment de parachutistes d’Infanterie de marine [RPIMa].

Par rapport au Véhicule de l’avant blindé [VAB] qu’il va remplacer [avec le VBMR léger « Serval », de 17 tonnes, ndlr], le Griffon est un engin 6×6 de la classe 24,5 tonnes pouvant emporter, selon les versions 2+8 fantassins dotés du système FELIN. Il est armé d’une mitrailleuse téléopérée de 12,7mm ou de 7,62mm et d’un lance-grenade fumigène GALIX.

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Outre une protection accrue [« inédite » a même dit Mme Parly], l’un des principaux atouts du Griffon réside dans ses capacités en matière de combat collaboratif et infovalorisé, et donc à son électronique embarquée [vétronique]. Il est en effet équipé de capteurs qui permettront de collecter des informations sur l’activé et/ou la présence ennemie [détecteur d’alerte laser, détecteur de départ de missile, détecteur de cible mobile, un kit de vision hémisphérique proche ANTARES, etc…].

Grâce au système d’information SICS SCORPION et à la radio logicielle CONTACT, il sera en mesure de partager quasi-instantanément les données ainsi recueillies avec l’ensemble des véhicules SCORPION. Ainsi, une menace ainsi détectée sera « engagée » par celui qui sera le mieux placé [ou le mieux armé] pour le faire. « Celui qui repère l’ennemi n’est pas obligatoirement celui qui l’engage », explique l’armée de Terre.

Doté d’une moteur de 400 ch et d’un système de variation de pression de gonflage et d’une chaîne cinématique fournie par Arquus, le Griffon affiche une « forte maniabilité et mobilité tous-chemins », souligne l’armée de Terre. En effet, son rayon de braquage sera identique à celui du VAB, alors que son gabarit est nettement supérieur.

Un autre de ses points forts est son ergonomie, avec un « volume unique assurant l’intervisibilité des membres d’équipage y compris avec l’avant, agrandi [+3m3 par rapport au VAB] et climatisé. » Dans la revue Fantassin, le lieutenant-colonel Renaud Merlin, officier coordinateur Scorpion à la Section technique de l’armée de Terre [STAT] explique que son ergonomie est « particulièrement adaptée à la génération de combattants des années 2010, prenant en compte les évolutions anthropométriques des soldats au XXIe siècle. »

« Afin de proposer une grande modularité et une vraie vie d’équipage, le choix a été fait de placer le moteur à l’avant du véhicule et d’avoir un habitacle monovolume. Le pare-brise de grande dimension offrira au groupe d’infanterie une excellente visibilité à l’avant du véhicule, et le chef tactique pourra aussi bien suivre l’itinéraire que voir l’ensemble de son groupe. Ce pare-brise
sera un véritable atout en combat urbain », ajoute l’officier.

En outre, poursuit-il, « l’accès aux tapes supérieures est prévu pour que les hommes et les femmes de toutes tailles puissent servir leur arme en tape arrière ou manœuvrer le tourelleau » et « si la
climatisation est installée en premier lieu pour permettre de conserver les matériels informatiques et électroniques en état de marche, elle sera également appréciée par l’équipage qui
pourra combattre plus longtemps et dans de meilleures conditions. »

Enfin, conclut le lieutenant-colonel Merlin sur ce point précis, « le pilote, le tireur et le chef tactique bénéficieront de grands écrans qui permettront de servir le tourelleau téléopéré, de gérer les réseaux radios du groupe, de suivre la situation tactique, mais également les données logistiques du véhicule [consommations ou maintenance] ».

D’ailleurs, et c’est le troisième point fort du Griffon, sa maintenance sera optimisée et facilitée, ce qui permettra de réduire les flux logistiques.

Enfin, à l’avenir, il n’est pas exclu de voir de Griffon [voire des Jaguar] « autonomes ». C’est ce qu’a en effet laissé entendre Stéphane Mayer, le Pdg de Nexter, lors d’une récente audition à l’Assemblée nationale.

« Dans la mesure où leur cahier des charges date déjà de quelques années, le Griffon ou le Jaguar ne sont pas dotés aujourd’hui, dès le début, des capacités de pilotage autonome, c’est-à-dire de capacités mécaniques de tourner le volant tout seul. Néanmoins, nous réfléchissons d’ores et déjà à la possibilité de le faire », a-t-il en effet affirmé.



La seconde phase des recherches pour à localiser l’épave du sous-marin « La Minerve » a été lancée

par Laurent Lagneau · 4 juillet 2019

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Depuis son dernier message, émis le 27 janvier 1968 à 7H55, alors qu’il naviguait au large de Toulon, le sous-marin « La Minerve » reste introuvable. Pourtant, peu après l’annonce de sa disparition, d’importants moyens avaient été engagés pour tenter de le retrouver. Et le 2 février suivant, considérant qu’il n’était possible de sauver les 52 marins qui étaient à son bord, les opérations de recherche furent abandonnées.

Plus de 50 ans plus tard, la ministre des Armées, Florence Parly, a annoncé que de nouvelles recherches allaient être menées afin de permettre aux famillers concernés de rendre un dernier hommages aux sous-mariniers disparus à l’endroit où La Minerve a sombré.

Seulement, et comme l’a souligné Mme Parly, le résultat de ces recherches n’est pas garanti, malgré les progrès technologiques accomplis depuis 1968.

En février, la première phase des recherches a été lancée pour quelques jours avec le « Pourquoi Pas? », un navire mis en oeuvre par l’IFREMER et le service hydrographique de la Marine nationale [qui a co-financé sa construction].

Doté d’un sondeur multifaisceaux [SMF] haute résolution, le « Pourquoi Pas? » a ainsi cartographié le relief sous-marin de la zone où est supposée reposer l’épave de La Minerve et de préparer ainsi le travail aux robots sous-marin Aster-X de l’IFREMER.

En outre, les données sismiques recueillies au moment de la disparition du sous-marin ont été de nouveau analysées « plus finement ». Ce travail ayant été fait, la seconde phase des recherches a donc pu commencer à 8h30, ce 4 juillet.

En effet, le navire Antéa, de l’Institut de Recherche pour le Développement [IRD], a rejoint la zone présumée de la disparituon de La Minerve, avec à son bord un robot sous-marin Aster-X de l’IFREMER.

Pouvant plonger à 3.000 m et parcourir jusqu’à 100 km, cet engin est muni d’un sondeur multifaisceaux à très haute résolution, de deux profileurs de courant [ADCP] et d’une sonde CTD pour la mesure des paramètres physiques. Il est ainsi en mesure couvrir 10 kilomètres carrés par jour. Or, la surface de la zone de recherche, située chercher à une trentaine de kilomètres du cap Sicié, fait environ 280 kilomètres carrés.

Les opérations menées avec ce robot sous-marins vont durer dix jours. Trouvera-t-il l’épave de La Minerve? En tout cas, c’est en utilisant un mode opératoire identique que celle du sous-marin argentin ARA San Juan, disparu en novembre 2017, a pu être retrouvée. Cependant, d’autres moyens seront déployés entre le 14 le 31 juillet. Puis, en fonction des résultats, une troisième campagne de recherche est prévue en novembre prochain, avec Le Nautile, un sous-marin de poche de l’IFREMER pouvant plonger jusqu’à 6.000 mètres. Il sera chargé de vérifier les pistes qui auront été détectées lors de cette seconde phase.



Selon Moscou, l’incendie du sous-marin russe a démarré dans son compartiment à batteries

par Laurent Lagneau · 4 juillet 2019

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Si le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a indiqué que les informations relatives à l’incident qui a coûté la vie à 14 marins à bord d’un sous-marin de « recherches », le 1er juillet, seraient classifiées, le ministère russe de la Défense a cependant livré quelques informations supplémentaires concernant la cause du drame.

« La cause principale a été établie. Il s’agit d’un incendie dans le compartiment à batteries, qui s’est ensuite étendu », a en effet indiqué, ce 4 juillet, Sergueï Choïgou, le ministre russe de la Défense, dans un rapport remis au président Poutine [et publié sur le site du Kremlin, ndlr].

« Le réacteur nucléaire de l’appareil est complètement isolé et compartimenté. L’équipage a mis en œuvre toutes les mesures nécessaires pour protéger l’installation, qui est totalement opérationnelle », a continué M. Choïgou.

Si l’on s’en doutait, c’est la première fois que les autorités russes reconnaissent officiellement que le sous-marin en question était à propulsion nucléaire. Ce qui renforce, si besoin était, l’hypothèse qu’un submersible de type Losharik ou Paltus a été victme d’un tel incident.

Pour rappel, les bâtiments de ce type peuvent être mis en oeuvre depuis un « vaisseau-mère », comme les BS-136 Orenbourg et BS-64 Podmoskovye, deux sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE] de la classe Delta III transformés à cette fin.

Le ministre russe de la Défense a également indiqué que le sous-marin en question pourrait être réparé dans un « délai assez court ».

Par ailleurs, et en s’appuyant sur les confidences faites par une « source militaire », le journal russe Kommersant a avancé que l’incendie aurait pu être provoqué par un court-circuit dans « l’un des nombreux panneaux de distribution électrique », enflammant ainsi des câbles. La fumée se serait répandue via la ventilation, intoxiquant ainsi 14 des 19 membres de l’équipage.

Pour une raison encore inconnue, les victimes – dont 7 capitaines de vaisseau expérimentés – n’ont pas eu le temps d’utiliser leur « appareil respiratoire portable » que chaque sous-marinier [ou hydronaute] est tenu de garder à portée de main. Ce dispositif permet de rester dans une pièce enfummée pendant une vingtaine de minutes.

Les cinq survivants sont les quatre officiers et le spécialiste civil qui se trouvaient au poste central du sous-marin. A priori, ils ont le temps de réagir et d’appliquer les mesures d’urgence pour faire remonter le submersible à la surface. Le quotidien russe précise par ailleurs que l’incident s’est produit alors que ce dernier était en mission en mer de Barents.

Les sous-marins de type Losharik [et Paltus] ont été conçus pour naviguer dans les très grandes profondeurs et mener des missions sensibles. Ils sont rattachés à la « Direction des plongées en eau profonde » [unité militaire 45707?] du ministère russe de la Défense, laquelle serait « complétement autonome » de la Marine russe, comme l’a précisé, à l’AFP, Igor Delanoë, directeur adjoint de l’Observatoire franco-russe.



Libye : Le Conseil de sécurité de l’ONU échoue à condamner unanimement l’attaque d’un centre pour migrants

par Laurent Lagneau · 4 juillet 2019

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Pour les ONG, les autorités de Tripoli seraient loin de traiter avec humanité les migrants interceptés en Méditerranée et placés dans des centres de détention. Ce qui vaut d’ailleurs de vives critiques à l’endroit de l’Union européenne, qui apporte un appui aux gardes-côtes relevant du Gouvernement d’unité nationale [GNA], formé en 2016 sous l’égide des Nations unies.

« Toute la panoplie des mauvais traitements, de la sous-nutrition aux exécutions sommaires, en passant par les tortures, les viols et l’esclavage, y est commise », a ainsi récemment confié Jean-François Dubost, le secrétaire général de la Cimade, au quotidien La Croix. « Sous couvert d’aider à la structuration d’un État en Libye et au contrôle des flux migratoires, l’Europe consolide des acteurs qui commettent des violations des droits humains très très graves », a-t-il accusé.

Cela étant, quand l’Armée nationale libyenne [ANL] du maréchal Khalifa Haftar, laquelle relève du gouvernement rival de Tobrouk, qui tient sa légitimité des élections législatives de juin 2014, a lancé une offensive en direction de Tripoli, le GNA a prévenu qu’il ne serait sans doute plus en mesure d’empêcher les départs de migrants vers l’Europe, voire de maintenir en détention 400 jihadistes de l’État islamique [EI].

« Ces prisonniers sont des terroristes et nous travaillions de concert avec la communauté internationale pour les garder et les détenir. En même temps, nous voyons certains partenaires internationaux soutenir l’attaque et soutenir Haftar », a ainsi affirmé Ahmed Meitig, le vice-Premier ministre du GNA, en avril. De quoi mettre la pression sur les pays européens accusés par les autorités de Tripoli de faire preuve de complaisance à l’égard de l’homme fort de l’est libyen…

Évidemment, l’offensive de l’ANL contre les milices pro-GNA qui tiennent Tripoli a accentué l’inquiétude des ONG au sujet du sort des migrants placés dans les centres de rétention libyens. Selon les chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations [OIM], ils seraient 5.200 à être dans une telle situation. Du moins officiellement car leur nombre serait nettement plus important si l’on tient compte des centre illégaux contrôlés par les trafiquants.

La Mission des Nations unies en Libye [MANUL] a ainsi fait part, à plusieurs reprises, de ses préoccupations au sujet du sort de ces migrants « en danger dans des centres de détention situés près de zones d’affrontements. »

Le 23 avril, le centre de rétention de Tajoura, situé dans la banlieue de Tripoli, à proximité d’un camp militaire tenu par les milices pro-GNA, a été attaqué une première fois. Et il l’a été de nouveau dans la soirée du 2 juillet. Selon l’ONU, le bilan de cette seconde attaque est de 44 tués et de 130 blessés parmi les migrants, principalement originaires d’Érythrée et du Soudan.

A priori, au moins deux munitions [bombe? missile? obus?] se seraient abattues sur le centre. Un de ses bâtiment a visiblement été entièrement détruit et un autre a été endommagé. L »analyse des fragments des munitions utilisées permettra d’en savoir plus. À condition d’en trouver…

La veille, et après avoir subi un important revers en perdant le contrôle de la ville stratégique de Gharyan, située à une centaine de kilomètres au sud de Tripoli, les forces du maréchal Haftar avaient prévenu qu’elles allaient intensifier leurs frappes aériennes contre des objectifs de la capitale libyenne. Et cela, sans doute avec l’appui de leurs alliés émiratis et égyptiens, lesquels leurs fournissent des moyens aériens, notamment des drones MALE [Moyen Altitude Longue Endurance] de facture chinoise.

Peu après l’attaque du centre de Tajoura, le GNA a immédiatement dénoncé un « crime odieux » et accusé les forces pro-Haftar d’avoir « prémédité » une telle frappe.

De son côté, l’Armée nationale libyenne a nié toute responsabilité dans ce drame. Et son porte-parole, Ahmad al-Mesmari, a en retour accusé le GNA d’avoir « fomenté un complot » pour lui faire porter la responsabilité de ce carnage, par ailleurs condamné par le Qatar, la Turquie [alliés du GNA, ndlr] et l’Italie [très impliquée en Libye, notamment auprès du GNA, ndlr] ainsi que par la France, l’Union européenne, l’Union africaine et les États-Unis.

Justement, au Conseil de sécurité des Nations unies, et bien qu’ayant parlé d’une attaque « abjecte », la diplomatie américaine a empêché l’adoption d’une résolution condamnant, d’une façon unanime, le raid contre le centre de Tajoura. Et cela, pour une raison qui n’a pas encore été précisée.

Cependant, il est à noter que les communiqués publiés par plusieurs pays pour condamner l’attaque de Tajoura se gardent d’accuser l’une ou l’autre partie.

Plus tôt, s’exprimant au sujet de l’attaque de Tajoura, l’envoyé spécial de l’ONU en Libye, Ghassan Salamé, avait parlé d’un « attentat » qui « pourrait clairement constituer un crime de guerre, frappant des innocents […] contraints d’échouer dans cet abri par des conditions de vie épouvantables. » Et d’en appeler justement la communauté internationale « à condamner ce crime et à imposer les sanctions appropriées à ceux qui ont mené cette opération en violation flagrante du droit international humanitaire. »

Quoi qu’il en soit, estimant que ce « drame souligne l’urgence de fournir des abris sûrs à tous les réfugiés et migrants jusqu’à ce que leurs demandes d’asile soient satisfaites ou qu’ils soient rapatriés en sécurité » dans leur pays d’origine, Stéphane Dujarric, le porte-parole d’Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies, a rappelé que « l’ONU avait fourni la localisation exacte du centre de détention aux parties » afin d’éviter qu’il ne soit visé. Aussi, a-t-il demandé une « enquête indépendante » pour identifier les responsables de l’attaque.

En attendant, dans les colonnes du quotidien britannique The Guardian, l’ONG Exodus a mis dos à dos les forces du GNA et celles du maréchal Haftar.

« Le bombardement, aussi criminel soit-il, est dû à la pratique également criminelle mise en œuvre par les forces de la GNA de Fayez al-Sarraj d’utiliser les migrants comme bouclier humain, cachant les milices et les armements dans des centres de détention remplis de migrants », a estimé cette ONG





Le Saphir a rejoint Cherbourg pour y être désarmé puis démantelé
Le Saphir a rejoint Cherbourg pour y être désarmé puis démantelé

© MARINE NATIONALE

Publié le 04/07/2019 par Vincent Groizeleau

Une page d’histoire de la sous-marinade française est en train de se tourner et une autre de s'écrire. Alors que Cherbourg se prépare à célébrer la naissance d’une nouvelle génération de sous-marins nucléaires d’attaque, avec la sortie ces jours-ci du Suffren, premier des six SNA du type Barracuda, du hall de construction de Naval Group, le premier de ses aînés tire sa révérence.

Après 35 ans de service, dont 13 passés sous la mer (120.000 heures), le sous-marin nucléaire d’attaque Saphir a achevé hier son ultime navigation en rejoignant le port qui l’a vu naître. Un retour à Cherbourg, où il a été mis sur cale il y a quasiment 40 ans, en septembre 1979, puis mis à l'eau en septembre 1981. Il va maintenant y être désarmé puis démantelé.

jeudi 4 juillet 2019
Déjà le 46e Griffon sur chaîne à Roanne

La LPM a gâté l'industrie terrestre française, qui maintenant doit se montrer digne de cadeau inédit.
Nexter et ses partenaires mettent donc le turbo pour tenir la promesse de 92 Griffon livrés à la fin de l'année.
Un challenge bien réel, car la qualification du véhicule a pris du retard -au moins six mois- suite à des défauts constatés lors des essais de réception réalisés par la DGA. La nature des problèmes rencontrés a été intégrée pour ne pas se reproduire sur le Jaguar, qui suit pas très loin derrière.
Nexter, le maître d'oeuvre, semble confiant : le 46e Griffon est arrivé sur chaîne il y a quelques jours, soit la moitié du volume promis d'ici la fin de l'année.
Quatre véhicules doivent être livrés la semaine prochaine, puis encore deux, soit douze engins livrés pour la fin du mois. Certains -on ignore toujours combien- vont défiler en ouverture de la fête nationale parisienne, le 14 juillet. D'autres permettent déjà de former les primoformateurs à la Courtine. D'autres, enfin, servent à des essais spécifiques pour l'armée de terre.
Nexter estime pouvoir produire en croisière 160 véhicules annuels pour la France. Le cap des 200 annuels sera franchi quand le programme belge CAMO viendra s'y ajouter.
Pour accompagner cette montée en puissance et un carnet de commandes qui en fait pâlir beaucoup, Nexter recrute, beaucoup même : 500 personnes l'an dernier, et au moins autant encore.


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