REPUBLIQUE (1907-1921)
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REPUBLIQUE (1907-1921)
- "Les cuirassés français de 15000 tonnes PATRIE - REPUBLIQUE - DEMOCRATIE - JUSTICE - LIBERTE - VERITE (programme 1900)" par Gérard PREVOTEAUX
LELA Presse - Navires & Histoire des Marines du monde n° 8 - 2006
- "Les cuirassés français en images" par Jean MOULIN
MARINES Editions - 2006
- "Cent ans de cuirassés français" par Eric GILLE
MARINES Editions - 1999
- "100 ans de cuirassés" par Luc FERON
MARINES Editions - Marines Magazine HS n° 1 de 04/2002 "100 ans de Marine Française - torpilleurs, contre-torpilleurs, escorteurs, cuirassés"
LELA Presse - Navires & Histoire des Marines du monde n° 8 - 2006
- "Les cuirassés français en images" par Jean MOULIN
MARINES Editions - 2006
- "Cent ans de cuirassés français" par Eric GILLE
MARINES Editions - 1999
- "100 ans de cuirassés" par Luc FERON
MARINES Editions - Marines Magazine HS n° 1 de 04/2002 "100 ans de Marine Française - torpilleurs, contre-torpilleurs, escorteurs, cuirassés"
Dernière édition par Patrick le SCOUARNEC le Mer 16 Déc 2020 - 17:37, édité 1 fois
Patrick le SCOUARNEC- Administrateur - Responsable du foyer
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République, Cuirassé du type République (1906-1921)
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République, Cuirassé du type République (1906-1921)
Construit à Brest. Commencé le 02/12/1901. Mis à flot le 04/09/1902.
Mis en service le 12/06/1906.
Caractéristiques : 14 900t. 17 500cv. 133,8m x 24,3m x 8,3m. 3 machines. 24 chaudières Niclausse. 3 hélices. 19 nœuds. 800 hommes.
Armement : 4 canons de 305mm + 18 canons de 164mm + 4 tubes lance-torpilles.
1er d’une série très controversée de 6 cuirassés.
19/11/1909 au 01/01/1911 : le Commandant et le Capitaine de vaisseau Pierre DARRIEUS. 1ère Escadre du Vice-Amiral Jean BELLUE, Commandant en chef l'Escadre.
04/09/1911 : affecté à la 2ème Escadre de la Méditerranée, alternativement à la 2ème Division puis à la 1ère Division.
Décembre 1913 à avril 1916 : le commandant du cuirassé République est le Capitaine de vaisseau M. P. F. DE LA ROCHE-KERANDRAON.
16/08/1914 : participe à la destruction de l’autrichien SMS Zenta. (1)
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Avril 1916 à août 1917 : le commandant du cuirassé est le Capitaine de vaisseau J. A. ROBEZ-PAGILLON.
16/05/1916 : 2ème Division de la 3ème Escadre.
18 au 21/10/1916 : la République met le cap sur Bizerte.
30/10/1916 au 07/11/1916 : le cuirassé est en carénage à Bizerte.
13 au 16/11/1916 : appareillage de Bizerte pour rejoindre Salamine et remplacer la Démocratie qui part en carénage.
01/12/1916 : L’Escadre met à terre ses compagnies dé débarquement. Celles-ci totalisent 2 870 hommes aux ordres du Capitaine de vaisseau Pugliesi-Conti, commandant du cuirassé la Justice, et doivent occuper les hauteurs d'Athènes. La 3ème escadre fournit 774 hommes constituant le 2ème bataillon qui prend position sur la colline des Nymphes.
Vers 11 heures les Grecs ouvrent le feu sur nos marins qui ripostent. Il faut, à 17 h 50, les quatre coups de 305 mm du cuirassé Mirabeau sur la ville pour enfin ramener le calme. À 23 heures, le corps de débarquement se replie vers Le Pirée avec 54 morts, dont 6 officiers, et 124 blessés. La compagnie de la République compte, à elle seule, 22 tués dont le chef du détachement, le LV THIBAUDIER, fils de l'ingénieur du Génie maritime. Cette journée, est passée dans l'histoire sous le nom de « Guet-apens d'Athènes » où « évènements d’Athènes », constitue un échec, essentiellement à cause des divergences politiques, ce qui ne résout rien au problème grec. Dès lors, l'armée navale se cantonne dans un blocus strict de la Grèce.
Août 1917 à janvier 1918 : le commandant du cuirassé République est le Capitaine de vaisseau H. E. L. DE STABENRATH.
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07/08/1917 : affecté à la Division d’Orient.
01/07/1918 : mis en réserve à Toulon.
1918 : modifié pour être utilisé comme école de canonnage. Le cuirassé a perdu ses tourelles de 305mm remplacées par des locaux destinés à l’instruction.
15/09/1919 : affectés aux écoles à Toulon.
1920 : désarmé.
1921 : rayé des listes.
1922 : vendu à Toulon pour démolition.
(1) Le 16 août, à 6 heures du matin, les escadres de ligne, protégées contre les sous-marins par trois escadrilles de torpilleurs, font route au N.20°E., le cap un peu au nord d'Antivari. A 8 h. 30, les vigies signalent deux groupes de fumées, l'un droit devant, l'autre sur la droite, plus au sud. Droit devant, ce sont deux torpilleurs qui se dirigent à toute vitesse sur Cattaro et qu'il sera impossible d'atteindre.
L'amiral de LAPEYRERE vient progressivement vers l'est pour couper la retraite d'un second groupe de deux bâtiments, (le croiseur Zenta et le torpilleur Ulan), dont les silhouettes se profilent au pied des hautes montagnes monténégrines. A l'imitation du Courbet (portant la marque du Commandant en chef), les cuirassés alliés ouvrent le feu sur le Zenta à 9 h.2 à une distance d'environ 13 000 mètres.
Poursuivant sa route, ce croiseur riposte bravement, mais ses projectiles tombent courts à 300 ou 400 mètres de la ligne française. Dès 9 h. 12, écrasée par une gerbe d'obus de gros calibre, environnée des flammes des multiples incendies qui paraissent faire rage à bord, la Zenta stoppe. Il est manifestement hors de combat. Des explosions successives le secouent et les épaisses volutes d'une haute colonne de fumée blanche couvrent son arrière. Mais il n'amène pas ses couleurs. A 9 h. 35, après une série de nouvelles explosions, le Zenta se mâte à 45° et coule par l'arrière. 6 officiers et 130 hommes sont recueillis par des embarcations venues de la côte et qui sont arrivées sur les lieux avant les destroyers que le Commandant en chef a prié l'amiral TROUBRIDGE d'envoyer au secours des survivants. Dès le début de l'action, le Jurien de la Gravière, le Bouclier et les trois escadrilles françaises ont chassé le torpilleur Ulan. Mais grâce à sa vitesse, ce torpilleur réussit à gagner Cattaro sans encombre, n'ayant essuyé qu'un petit nombre de coups de canon tirés à toute portée par le Bouclier." [Amiral SALAUN, « Les opérations actives de l'armée navale françaises dans l'Adriatique », pages 108-109].
Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
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République, Cuirassé du type République (1906-1921)
Construit à Brest. Commencé le 02/12/1901. Mis à flot le 04/09/1902.
Mis en service le 12/06/1906.
Caractéristiques : 14 900t. 17 500cv. 133,8m x 24,3m x 8,3m. 3 machines. 24 chaudières Niclausse. 3 hélices. 19 nœuds. 800 hommes.
Armement : 4 canons de 305mm + 18 canons de 164mm + 4 tubes lance-torpilles.
1er d’une série très controversée de 6 cuirassés.
19/11/1909 au 01/01/1911 : le Commandant et le Capitaine de vaisseau Pierre DARRIEUS. 1ère Escadre du Vice-Amiral Jean BELLUE, Commandant en chef l'Escadre.
04/09/1911 : affecté à la 2ème Escadre de la Méditerranée, alternativement à la 2ème Division puis à la 1ère Division.
Décembre 1913 à avril 1916 : le commandant du cuirassé République est le Capitaine de vaisseau M. P. F. DE LA ROCHE-KERANDRAON.
16/08/1914 : participe à la destruction de l’autrichien SMS Zenta. (1)
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Avril 1916 à août 1917 : le commandant du cuirassé est le Capitaine de vaisseau J. A. ROBEZ-PAGILLON.
16/05/1916 : 2ème Division de la 3ème Escadre.
18 au 21/10/1916 : la République met le cap sur Bizerte.
30/10/1916 au 07/11/1916 : le cuirassé est en carénage à Bizerte.
13 au 16/11/1916 : appareillage de Bizerte pour rejoindre Salamine et remplacer la Démocratie qui part en carénage.
01/12/1916 : L’Escadre met à terre ses compagnies dé débarquement. Celles-ci totalisent 2 870 hommes aux ordres du Capitaine de vaisseau Pugliesi-Conti, commandant du cuirassé la Justice, et doivent occuper les hauteurs d'Athènes. La 3ème escadre fournit 774 hommes constituant le 2ème bataillon qui prend position sur la colline des Nymphes.
Vers 11 heures les Grecs ouvrent le feu sur nos marins qui ripostent. Il faut, à 17 h 50, les quatre coups de 305 mm du cuirassé Mirabeau sur la ville pour enfin ramener le calme. À 23 heures, le corps de débarquement se replie vers Le Pirée avec 54 morts, dont 6 officiers, et 124 blessés. La compagnie de la République compte, à elle seule, 22 tués dont le chef du détachement, le LV THIBAUDIER, fils de l'ingénieur du Génie maritime. Cette journée, est passée dans l'histoire sous le nom de « Guet-apens d'Athènes » où « évènements d’Athènes », constitue un échec, essentiellement à cause des divergences politiques, ce qui ne résout rien au problème grec. Dès lors, l'armée navale se cantonne dans un blocus strict de la Grèce.
Août 1917 à janvier 1918 : le commandant du cuirassé République est le Capitaine de vaisseau H. E. L. DE STABENRATH.
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07/08/1917 : affecté à la Division d’Orient.
01/07/1918 : mis en réserve à Toulon.
1918 : modifié pour être utilisé comme école de canonnage. Le cuirassé a perdu ses tourelles de 305mm remplacées par des locaux destinés à l’instruction.
15/09/1919 : affectés aux écoles à Toulon.
1920 : désarmé.
1921 : rayé des listes.
1922 : vendu à Toulon pour démolition.
(1) Le 16 août, à 6 heures du matin, les escadres de ligne, protégées contre les sous-marins par trois escadrilles de torpilleurs, font route au N.20°E., le cap un peu au nord d'Antivari. A 8 h. 30, les vigies signalent deux groupes de fumées, l'un droit devant, l'autre sur la droite, plus au sud. Droit devant, ce sont deux torpilleurs qui se dirigent à toute vitesse sur Cattaro et qu'il sera impossible d'atteindre.
L'amiral de LAPEYRERE vient progressivement vers l'est pour couper la retraite d'un second groupe de deux bâtiments, (le croiseur Zenta et le torpilleur Ulan), dont les silhouettes se profilent au pied des hautes montagnes monténégrines. A l'imitation du Courbet (portant la marque du Commandant en chef), les cuirassés alliés ouvrent le feu sur le Zenta à 9 h.2 à une distance d'environ 13 000 mètres.
Poursuivant sa route, ce croiseur riposte bravement, mais ses projectiles tombent courts à 300 ou 400 mètres de la ligne française. Dès 9 h. 12, écrasée par une gerbe d'obus de gros calibre, environnée des flammes des multiples incendies qui paraissent faire rage à bord, la Zenta stoppe. Il est manifestement hors de combat. Des explosions successives le secouent et les épaisses volutes d'une haute colonne de fumée blanche couvrent son arrière. Mais il n'amène pas ses couleurs. A 9 h. 35, après une série de nouvelles explosions, le Zenta se mâte à 45° et coule par l'arrière. 6 officiers et 130 hommes sont recueillis par des embarcations venues de la côte et qui sont arrivées sur les lieux avant les destroyers que le Commandant en chef a prié l'amiral TROUBRIDGE d'envoyer au secours des survivants. Dès le début de l'action, le Jurien de la Gravière, le Bouclier et les trois escadrilles françaises ont chassé le torpilleur Ulan. Mais grâce à sa vitesse, ce torpilleur réussit à gagner Cattaro sans encombre, n'ayant essuyé qu'un petit nombre de coups de canon tirés à toute portée par le Bouclier." [Amiral SALAUN, « Les opérations actives de l'armée navale françaises dans l'Adriatique », pages 108-109].
Sources :
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Carriere Jean- Permanent
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