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IENA (1902-1907)

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IENA (1902-1907) Empty IENA (1902-1907)

Message par Patrick le SCOUARNEC Dim 28 Juin 2015 - 16:56

-"Histoire des cuirassés d'escadre IENA & SUFFREN" par Philippe CARESSE
LELA Presse - Navires & Histoire des Marines du monde n° 13 - 2009

- "Les cuirassés français en images" par Jean MOULIN
MARINES Editions - 2006

- "Cent ans de cuirassés français" par Eric GILLE
MARINES Editions - 1999

- "100 ans de cuirassés" par Luc FERON
MARINES Editions - Marines Magazine HS n° 1 de 04/2002 "100 ans de Marine Française - torpilleurs, contre-torpilleurs, escorteurs, cuirassés"

- "Il y a 100 ans, la catastrophe du cuirassé Iéna" par Philippe CARESSE
LELA Presse - Navires & Histoire n° 42 de 06/2007

- profil couleur 1906 2ème de couverture
LELA Presse - Navires & Histoire n° 43 de 08/2007


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IENA (1902-1907) Empty Iéna, Cuirassé d’Escadre (1899-1907)

Message par Carriere Jean Jeu 22 Oct 2020 - 19:29

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Iéna, Cuirassé d’Escadre (1899-1907)

Construit à Brest. Commencé le 03/04/1897. Mis à flot le 01/09/1898.
Mis en service le 01/09/1899.

Caractéristiques : 12000t. 16500cv. 122,2m x 20,8m x 8m. 20 chaudières Belleville. 3 machines La Seyne. 3 hélices. 18,1 nœuds aux essais. 710 hommes.
Armement : 4 canons de 305mm + 10 canons de 164mm + 8 canons de 100mm + 2 tubes lance-torpilles.

01/09/1899 : armé à Brest.
19/04/1902 : appareille de Brest pour Toulon.
(Voir photos « Marins du Iéna entre 1902 et 1906 »)
Avril 1906 : se porte au secours de Naples suite à l’éruption du Vésuve.
Janvier 1907 : devient le bâtiment Amiral de l’Escadre de la Méditerranée.
12/03/1907 : explose accidentellement suite à un court-circuit (1) dans la soute de poudre noire.
L’explosion a lieu au bassin à Toulon et fera 118 morts.
La porte du bassin est déformée par la déflagration, il faudra que le cuirassé Patrie la défonce à coup de canon.
Les funérailles seront nationales.

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18/03/1907 : rayé.
1908-1909 : sert de but de tir.
02/12/1909 : coule en baie des Mèdes à Porquerolles.
Ce qui reste du cuirassé Iéna sera renfloué et remorqué à Toulon pour la vente aux Domaines.
1912 : la coque sera vendue pour démolition à Toulon


(1) Le 12 mars 1907, le cuirassé Iéna était entré depuis quelques jours dans un des bassins de carénage de Missiessy, dans le port militaire de Toulon, pour une visite de sa coque. Les travaux étaient presque achevés, tout était normal. Vers 13h00, les hommes d’équipage regagnèrent leur poste, les ouvriers de l’arsenal n'étaient pas encore revenus à bord. Une première explosion se produisit. Une grande flamme jaillit d'une cheminée et du monte-charge de la soute tribord. L’incendie gagna rapidement les autres soutes et les torpilles, les explosions se succédèrent. Les toitures de trois ateliers furent soufflées. Le cuirassé Patrie amarré dans la darse voisine défonça la porte du bassin d’un coup de canon pour inonder le bassin en espérant arrêter l’incendie. Le Suffren qui se trouvait dans un bassin proche, se coucha presque complètement sur tribord. Des éclats furent projetés à des centaines de mètres, blessant des passants et tuant même un enfant dans les bras de sa nourrice. Les dégâts furent considérables. Des débris humains furent dispersés dans un rayon de 200 mètres. Sur un équipage de 630 hommes, le bilan officiel fut de 37 blessés et de 118 morts, dont sept officiers parmi lesquels le Capitaine de vaisseau Adigard qui commandait le navire. Les obsèques nationales eurent lieu le samedi 23 mars sur la place d’Armes à Toulon en présence du Président Armand Fallières, des différentes personnalités dont Mgr Guillibert évêque de Fréjus et des corps constitués. Les cercueils des victimes étaient portés par des prolonges d’artillerie et le long cortège funèbre défila devant les survivants réunis.
Une enquête parlementaire sur l’origine de la catastrophe fut immédiatement ouverte. Le gouvernement Clemenceau constitua une commission mixte, la commission scientifique d'étude des poudres de guerre créée le 6 avril suivant par décret du président Fallières. L’enquête mit en cause la poudre B. En vieillissant, la poudre B se décomposait, devenait instable et s’auto-enflammait. C’est ainsi que débuta la fameuse « affaire des poudres », qui opposa violemment Léopold Maissin, alors directeur de la poudrerie du Moulin blanc au Relecq-Kerhuon près de Brest et Albert Louppe, alors directeur de la poudrerie de Pont-de-Buis qui se rejetèrent réciproquement les responsabilités. Cette polémique dura jusqu’en 1914, ravivée en novembre 1911 par l’explosion du cuirassé Liberté. (2)

(2) La poudre B : il fallut bien en venir à poser le problème du comportement de l'explosif.
On fit bien le procès de la poudre B. Il était grand temps que l'on se penchât sur la qualité de cette poudre et les conditions de son utilisation.
En 1884, l'ingénieur Vieille avait mis au point un nouveau procédé de fabrication. Cette poudre aurait alors dû s'appeler par l'initiale de son inventeur. Mais le ministre de la guerre de l'époque, étant le général Boulanger, c'est le nom de B qui lui fut attribué.
Pourquoi avait-on modifié la composition des anciennes poudres ? Tout simplement parce qu'elles produisaient beaucoup de fumée, ce qui gênait considérablement les corrections de tir, le pointage se faisant souvent à la vue directe. La cadence de tir en était diminuée. Autre inconvénient très grave, la fumée épaisse, lente à se dissiper facilitait à l'ennemi le repérage des canons. Il fallait donc trouver le moyen de la supprimer ou de la réduire considérablement, ce que fit l'ingénieur Vieille en dissolvant la nitrocellulose dans l'éther, mais il en résulta un inconvénient dont on sous-estima la gravité. C'était le risque d'une combustion instantanée. Malgré les avertissements donnés à l'état-major par des ingénieurs très compétents, l'emploi de cette poudre fut autorisé pour les gros calibres. Ce fut la poudrière d'Alger qui fit la première expérience néfaste du nouvel explosif.
Pendant 18 ans, les accidents souvent mortels se succédèrent et dans les enquêtes, à chaque fois, revenaient les mêmes questions. Le factionnaire était-il présent ? N'avait-il pas allumé une cigarette ? N'avait-on pas décelé des combustions dans les environs immédiats ? Avait-on surveillé la température ? Etc. etc. Des gardiens furent emprisonnés alors qu'ils n'avaient aucune responsabilité dans les accidents.
On ne voulait pas voir qu'en réalité, la nature de l'explosif pouvait évoluer, qu'un pourrissement pouvait se produire et qu'un explosif vieillissant soumis à un accroissement excessif de température devenait dangereux. Or, sur le cuirassé Liberté il y avait des poudres vieilles de 12 ans. Mais les choses en restaient là parce qu'on était satisfait d'une poudre qui n'abîmait pas l'âme des canons, et surtout du fait de l'inertie du grand état-major.
Jusqu'au jour où un journal parisien écrivit en gros titre : « Halte à l'incurie criminelle : 600 morts et 250 millions de dégâts, ça suffit ! »
La catastrophe du Liberté devait enfin émouvoir les autorités. On commença à donner l'ordre de remplacer les poudres antérieures à 1901. Il fut question d'étudier un autre explosif. Cependant la poudre B avait toujours ses partisans qui cherchèrent à orienter l'enquête vers d'autres directions.
Avait-on pensé aux conséquences de l'électricité statique ? Aux risques des courts-circuits ? Les travaux d'enquête repris par la presse, on voulut également établir des responsabilités dans la non-exécution du noyage des soutes.
On s'aperçut alors, mais un peu tard que des erreurs de caractère technique auraient pu être évitées. Les 32 vannes de noyage des soutes à poudre et à munitions étaient branchées sur un collecteur commun à usages multiples. Des appareils destinés à des réfrigérations, par exemple étaient desservis par ce même collecteur ce qui entraînait des manœuvres longues et compliquées pour isoler les canalisations de noyage.
De plus, les commandes n'étaient pas situées sur le pont supérieur, d'accès plus facile. On a bien vu ce qu'il advint des sauveteurs qui voulurent descendre à l'étage inférieur pour manœuvrer les vannes alors que l'atmosphère était totalement irrespirable. Les responsables de l'installation se défendaient en montrant la vulnérabilité du système de noyage à la surface en cas de combat. De toute manière, il semble bien que les mesures de sécurité n'avaient pas été étudiées à fond.
Et il fallut vers 1912, avant d'en finir avec l'utilisation de la poudre B, que le Ministre de la Marine Delcassé prenne des mesures draconiennes. Il chargea un spécialiste, le capitaine de vaisseau Scherer, d'étudier un explosif moins dangereux, ayant une probabilité de combustion instantanée presque nulle. Il ordonna la révision et l'amélioration des systèmes de prévention et de lutte contre l'incendie.


Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
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Message par Carriere Jean Jeu 22 Oct 2020 - 19:36

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