FRANCISQUE (1905-1921)

- "100 ans de torpilleurs" par Luc FERON
MARINES Editions - Marines Magazine HS n° 1 de 04/2002 "100 ans de Marine Française - torpilleurs, contre-torpilleurs, escorteurs, cuirassés"

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Francisque (La), Contre-torpilleur de 300t du type Arquebuse (1904-1921)

Construit à Rochefort. Commencé en 1902. Mis à flot le 02/03/1904.
Mis en service en avril 1904.

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Caractéristiques : 302t. 6300cv. 58,3m x 6,4m x 3,2m. 30 nœuds.
Armement : 6 canons de 65mm + 6 canons de 47mm + 2 tubes lance-torpilles.

Symboles de coque : 1909, FC / 1918, FQ

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Bâtiment successivement qualifié de « contre-torpilleur » (1904), de « torpilleur divisionnaire » (1909), de « contre-torpilleur » (1912) et, enfin de « torpilleur d’escadre » (1914).

Essais à Rochefort.
Août 1904 : Escadre d’Extrême Orient.
Septembre 1907 : 1ère flottille de l’Océan à Brest.
01/04/1910 : Henri Salaün, Lieutenant de vaisseau est nommé Commandant du Service central des sous-marins de Brest, et du contre-torpilleur La Francisque.
Août 1910 : transformé en Dragueur Léger.
1912 : 3ème Escadre, divisionnaire de l’Escadrille de sous-marins.
1913-1915 : stationné à Cherbourg, surveillance de la Manche.
Septembre 1914 à avril 1915 : séjours à Portsmouth avec une escadrille de sous-marins dans le cadre des accords de défense franco-britannique (CF Vincent Bréchignac).
14/09 au 22/09/1915 : de Brest à La Pallice, opérations dans le Golfe de Gascogne.
Fin décembre 1917, le Lieutenant de vaisseau Boileau fut nommé au commandement du torpilleur d'escadre La Francisque (Ouest-Eclair - éd. de Caen -, n° 5639, 1er janv. 1918, p. 4).
1918-1919 : mis en réserve à Cherbourg.
04/04/1921 : condamné.
10/07/1922 : vendu pour démolition à Cherbourg (voir ci-dessous).

La Francisque a été racheté en 1922 par Octave Ruaux, un expéditeur maraîcher de Barfleur, qui l'hiver désarmait les bateaux et récupérait différents équipements qu'il revendait ensuite.
Malheureusement Octave Ruaux est décédé peu de temps après et le bateau est resté dans le port de Barfleur pendant de nombreuses années. Sa veuve ayant d'autres soucis que de s'occuper de lui. C'est seulement au début de la 2ème guerre mondiale qu'il a été remorqué hors du port de Barfleur et qu'il s'est échoué suite une rupture de câble sur une plage (à droite en sortant du port) qui s'appelle le « Craco ». Cette épave que l'on voit sur les cartes postales était un lieu de jeu dans les années 1946-1953 pour les garçons de 9-10 ans. Suite à un accident, la ville de Barfleur a procédé à sa destruction.

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La Francisque vendu à la démolition en 1922 existait encore vers 1940 à l'état d'épave du coté de Barfleur

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Sources :
« Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, Tome II », 1870-2006, CF Jean-Michel Roche
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